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Dans le jargon du climat, un "scope" désigne un périmètre d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette classification provient du GHG Protocol, le référentiel international de comptabilité carbone le plus utilisé au monde. En France, on le retrouve intégré dans la méthodologie réglementaire BEGES encadrée par l’ADEME.
L’objectif ? Mettre un peu d’ordre dans la jungle des émissions pour savoir qui pollue, quoi, et comment. Car toutes les émissions ne sont pas logées à la même enseigne, ni directement sous votre toit.
Sans cette classification, on se retrouverait avec un joyeux bazar : impossible de savoir si une entreprise a réellement réduit ses émissions ou simplement délocalisé ses responsabilités.
Les Scopes permettent :
Mais encore faut-il ne pas s’arrêter à la moitié du chemin. Spoiler : c’est souvent le cas.
Le Scope 1 regroupe les émissions de GES directement émises par les sources que vous possédez ou contrôlez.
Exemples :
Le Scope 2 couvre les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie achetée :
Même si vous n’exploitez pas de centrale, l’énergie que vous consommez a bien été produite quelque part, souvent avec des émissions en bonus.
➡️ Ce Scope peut paraître "propre", mais cache parfois un sacré passif carbone, selon le mix énergétique.
Voici le monstre du placard. Le Scope 3 inclut toutes les autres émissions indirectes liées à vos activités, réparties en 15 catégories (source : GHG Protocol).
Parmi elles :
C’est l’iceberg caché. Et il représente souvent plus de 80 % des émissions totales.
Mais devine quoi ? C’est aussi le plus négligé.
Laisser de côté le Scope 3, c’est comme faire votre compta’ sans les factures fournisseurs : vous passez à côté de l’essentiel.
Vous risquez :
Et ça, les investisseurs, clients et régulateurs ne le pardonneront plus très longtemps.
Inclure le Scope 3 dans votre Bilan Carbone® permet :
Mieux : vous sortez du lot en évitant le piège du greenwashing que beaucoup continuent d’entretenir.
Pas besoin d’aligner 300 pages d’audit pour agir efficacement. L’enjeu, c’est de :
Par exemple, une PME de services aura peu d’émissions directes mais un Scope 3 dominé par le numérique et les déplacements pros.
Ne tombez pas dans le piège des solutions qui vous forcent à devenir expert d’un outil compliqué.
Chez Carbono, on fait simple : vous nous fournissez les données, on s’occupe du reste.
On adapte notre outil à votre entreprise, pas l’inverse. Résultat : vous gagnez du temps, et nous, on se concentre sur l’essentiel, votre plan de réduction carbone.
On entend parfois parler d’un "Scope 4", non officiel, qui englobe les émissions évitées grâce à vos produits ou services bas-carbone.
Concrètement, cela concerne par exemple :
👉 Intéressant, certes, mais attention : le Scope 4 ne remplace jamais les Scopes 1, 2 et 3.
Les Scopes d’émissions 1, 2 et 3 ne sont pas juste des cases à cocher. Ce sont des outils puissants pour comprendre l’impact réel de votre activité.
En intégrant le Scope 3, vous passez du "comptable du carbone" à l’entrepreneur du changement.
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